vendredi 14 janvier 2011

Gardez espoir =)

Hello miss, Hello misters

Qu'avez vous pensé de la dernière nouvelle ? Je me demande vraiment ce qui peut se passer dans la tête des gens qui se retrouvent dans le coma. Il parait qu'ils réagissent aux réactions de leur entourage.
Je ne sais pas trop quoi en penser. Si ce n'est qu'on a pas le droit "de les abandonner à leur triste sort" ou "de se faire une raison". Du moins moi, je trouve ça ridicule.
Ah et, désolé à certains lecteurs, j'ai encore échoué à écrire une fin triste. Je crois que c'est plus fort que moi. J'essayerai encore une fois, promis =p
Bon du coup j'ai une liste de projet sur les bras, entre Andrew dont on me demande la suite, Xanghi dont je n'ai pas posté la fin, et deux trois autres idées... Voyons le positif, l'inspiration ne se fait pas trop demander! Mais je ne sais pas par quoi commencer... Sur ce,

Bonne journée / soirée à tous.

Are you lost ?


Dans ce noir complet, il n’y a qu’une main tendue vers moi. J’ai beau chercher, le visage de la personne est flou, indescriptible, inexistant. Tout est noir, je ne vois que cette main immobile mais ferme. J’entends une voix me suppliant de lui faire confiance, mais trop méfiant, je me retourne et je marche dans le vide. Je suis grand, je me débrouillerai seul.
Quel lieu étrange tout de même. Serai-je mort ? Je continue d’avancer, et pourtant j’ai l’impression de faire du sur-place dans ce noir absolu. Soudain, j’entends une voix familière, ma voix. Enfin, pas tout à fait. Je me tourne pour tenter de comprendre ce qu’il m’arrive et je me retrouve dans un jardin. Confus, je contemple la scène qui se déroule maintenant devant moi. Je me vois, petit enfant, jouer avec mon chat. Je me souviens de cet animal à rayure qui me donnait le sourire en me chatouillant avec ses moustaches. C’est fou comme j’ai l’air heureux. Mais je sens déjà la scène s’éloigner, et je m’entends désormais crier le nom de mon animal de compagnie. C’est vrai, il s’était échappé. Il était parti, et il s’est fait écraser.
Me revoila dans le noir. Je crois que je suis mort. J’avance cependant prêt à laisser mon angoisse de côté. Au bout d’un moment, je sens à nouveau de l’herbe sous mes pieds. Mais cette fois c’est dans une cour de récréation que je me retrouve. Je vois mon primaire défiler devant mes yeux. Mes parties de billes, de chat perché, de cartes en tout genre…  Je revois mes amis, mais bizarrement, aucun d’entre eux n’a de visage. Sauf un, ou tout du moins, une. Je n’aurai jamais oublié son sourire. Toujours radieuse, je ne pouvais m’empêcher de la fixer. Elle a finalement déménagé… Je lui envoyais des lettres au départ, et puis nous nous sommes oubliés… C’est naturel, l’oubli. Tout le monde oublie tout le monde. Le temps a raison de beaucoup de chose, si ce n’est tout.
Je cligne des yeux, et le noir est de retour. Je pense décidément être mort. J’hésite à avancer, ai-je vraiment envie de voir ma vie défiler ? C’est tout de même bête d’avoir peur du déjà-vécu… D’un pas moins assuré, je me perce mon chemin dans le vide, refusant obstinément tout regard en arrière. Arrive alors la période que je redoutais le plus. J’entends d’ici les moqueries de mon entourage. Je fixe le sol de béton et je cours. Je souhaite en finir au plus vite. Je pense qu’il ne s’agissait pas de la meilleure solution, je me suis cogné contre un mur invisible de traitrise. Je suis malgré moi obligé d’assister à une scène d’humiliation. Je ne veux même pas la décrire, je me relève, je cherche une issue, sans grand succès. Je ne supporte plus cette oppression, je crie le plus fort possible pour me soulager
Noir. Mort ? Le vide me soulage en me rappelant la solitude. Cette fois je n’ai même plus besoin d’avancer, je regrette déjà ma dernière pensée. Un religieux bête comme ses pieds nous submerge d’un flot de sottise. Je jette un regard discret vers ma silhouette. Elle est vide, inexpressive, et fixe le cercueil en face d’elle. 

C’en est assez.

Je refuse de croire que je suis mort. Je refuse également de résumer ma vie à une suite de malheur. Pourquoi chaque souvenir de bonheur devrait il me remettre en tête sa fin, son opposé ? C’est ridicule. Je refuse d’avancer plus que cela. Je frappe dans le vide de mon souvenir pour le chasser. Celui-ci se ternit, comme une peinture sous la pluie, puis s’efface. Je refuse d’avancer encore une fois. Je refuse de continuer dans ce vide obscur. Je refuse. Je m’assois, je tente d’arrêter ma pensée mais c’est en vain. Ce sont tous ces souvenirs qui m’ont forgé une armure face au monde. Qui m’ont fait perdre confiance.
Confiance. Je crois bien que c’est le mot.
Prenant conscience de cela, je me relève, et contre tout orgueil, je me retourne. Oui, je fais demi tour et hors de question de passer par le même chemin. J’ai beau être dans le vide complet, je suis jeune, je me débrouille. Je suis mon instinct. J’ai le contrôle de moi-même, je ne vois pas pourquoi je devrai subir toutes ces visions ridicules.
Malgré toute cette conviction, je suis tout de même étonné de voir que cela fonctionne aussi facilement. Je me revois tout jeune enfant très joyeux. Je suis très content de mon enfance, d’avoir eu un chat génial et très amusant. Je me surprends à être satisfait pour des raisons futiles. Et alors ? Les gens se plaignent pour des choses toutes aussi insignifiantes. Je vois mes souvenirs défiler à mes côtés, formant deux murs pour ce couloir de l’espoir. Des sourires, des rires, des surprises. Je suis fier de ce que je suis devenu.  Unique, irremplaçable. Étrangement, je me sens plus fort, motivé, je cours au milieu de ma mémoire vers l’endroit où tout à commencer.
Mais non, ce retour en arrière ne sera pas beaucoup plus rapide que l’aller, car me voila de nouveau dans un souvenir. Je suis au lycée. Pas loin de la rentrée vue l’ambiance. Je me cherche dans la foule mais je ne me trouve pas. Il me faut du temps pour réaliser que cette fois ci je suis dans mon corps, je revois la scène de mes propres yeux. C’est rassurant et relativement étrange à la fois, de sentir son corps bouger sans que vous ne lui ayez rien demandé. Et là j’ai croisé le regard de cette personne. Vous savez, ces personnes qui changent vos vies à tout jamais. Vous pouvez les voir comme une bénédiction ou une malédiction, dans les deux cas, vous ne pouvez jamais vous en défaire. Je préfère les voir d’un œil positif. Je n’avais pas osé lui parlé ce jour là, mais les regards furent nombreux.
De nouveau dans mon couloir lumineux, désormais seuls les souvenirs avec cette personne me donnent le chemin à suivre. Notre première discussion, nos gamineries, nos conneries également. Je ne cours plus, je prends mon temps. Et pourtant le temps passe trop vite. Je vois au loin cette main, toujours tendue vers moi, à m’attendre. Les souvenirs disparaissent comme de la fumée. Je n’entends plus la voix qui était là au départ, elle est remplacée par une respiration sereine. Je n’hésite plus, si je ne fais confiance à personne, je ne serai peut être plus blessé, mais c’est comme si je regrettai tous ces moments passés. Or je ne regrette rien. Assuré, j’attrape la main plein d’espoir.


***


 « … Regarde ! Regarde je te dis ! Il se réveille, que je te dis ! »

J’ouvre les yeux, du moins j’essaie, car c’est horrible, j’ai l’impression que deux montagnes ont remplacé mes paupières.

« Thomas !! »

Ne criez pas si fort, vous me faites mal aux oreilles. Je n’arrive pas à parler, mais je sens soudainement un poids se jeter sur moi pour m’enlacer. Le décor est plutôt blanc, normal, je suis allongé dans un lit d’hôpital. J’ai du mal à me remémorer ce qu’il s’est passé, et comment j’ai atterri là. La dame, car la voix appartenait bien à la gente féminine, secoua une seconde masse apparemment endormie sur mes genoux.

« … Lève-toi ! Aller ! »

Oh mais, c’est ma sœur qui crie comme ça. Mais sur qui ? Elle a réussi son objectif – en même temps avec une tonicité pareil, lui résister aurait été dur – puisque je peux sentir une réaction de la masse sur mes genoux. Et là, pas besoin de réaliser quoi que ce soit. C’était cette personne. C’était sa voix que j’entendais, c’était sa main qui était tendu. Je me demande combien de temps elle a passé dans cette chambre d’hôpital. Une bonne durée de mon coma, je suppose. 

« Oh… »

Il semblerait qu’il n’y ait rien à dire dans ce genre de situation, et il l’a bien compris. Je le regarde encore à moitié dans la brume. C’est bête, mais tout je n’ai rien trouvé de mieux à faire, alors j’ai souri.

samedi 1 janvier 2011

Happy New Year

Hello =)

En ce premier janvier, je vous souhaite à toutes et à tous une bonne année ! Je fais des civilités, mais en fait c'est juste pour vous encourager à envoyer vos voeux par la poste si vous en avez le temps =P Vous savez, vous avez tout le mois de janvier pour envoyer une ou deux cartes postales. "Ecrire, c'est encore le meilleur moyen de montrer à quelqu'un que l'on pense à lui" =) De plus, c'est toujours plus sympa qu'un SMS.
Enfin, revenons à nos (mes) moutons. La dernière nouvelle (qui est toujours en cours...) est une "fanfic". Autrement dis, "I do not own the caracters/ the universe". Le copyright appartient à un de mes amis, je n'ai inventé que le scénario de ma nouvelle et rien d'autre
N'ayant rien d'autre à ajouter, je vous laisse ^^